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Les Violences Policières
IMPORTANT : toutes les "macronnades" sont sourcées, n'oubliez pas de cliquer sur les pastilles des différents médias.
mensonge sur les violences policières
"...On peut faire croire que tirer au LBD serait une violence policière, que lancer une grenade de désencerclement serait une violence policière, utiliser une matraque serait encore une violence policière, mais ce serait oublier les circonstances et le cadre d’emploi.»
Les innombrables vidéos qui circulent sur le web sont pourtant des preuves irréfutables de violences policières. AUCUNE loi en France ne donne le droit de frapper, matraquer ou tirer sur un individu qui ne présente pas (ou plus) de danger. Et ce, quel que soit le CONTEXTE, quoi qu'ait pu faire l'individu auparavant.
Seule la légitime défense peut justifier la violence, mais celle-çi doit être simultanée. A partir du moment où l'individu n'est plus menaçant, et quoi qu'il ait pu faire la seconde qui précédait, la loi n'autorise pas la violence, le policier a uniquement le devoir d'interpeller l'individu pour ces méfaits et de le présenter à la justice. Non Monsieur CASTANER, le policier n'est ni juge ni bourreau.
Des violences policières d'ailleurs condamnées par l'Europe et l'ONU :
17 juin 2019
olivier beziade
Lorsque les journalistes font le travail de l'IGPN pour identifier l'auteur du tir de LBD qui plongera Olivier Beziade dans le comas :
Le 6 janvier 2020, un policier est mis en examen pour violences volontaires
En résumé : Olivier tombe dans le coma le 12 janvier 2019 ; l'IGPN enquête pendant des mois sans tirer de conclusions. Le 17 octobre 2019, Le Monde publie son enquête, et quelques semaines plus tard, un policier est mis en examen...
12 janvier 2019
manuel coisne
Lorsque Le Monde fait à nouveau le travail de l'IGPN concernant le manifestant Manuel COISNE éborgné.
16 novembre 2019
un pompier est shooté en pleine tête
Lors d'une manifestation, un pompier escalade le canon à eau de la police et se fait applaudir par ses collègues. La vidéo ne montre aucune dégradation de sa part : il pose pour la photo. C'est alors qu'il est shooté en pleine tête...
Balle perdue ? Policier vexé de la situation et qui tire délibérément ? Où en est l'enquête ?
29 janvier 2020
un pompier a bout
Un pompier remonté après avoir été blessé par un LBD s'emporte et insulte Macron. Au lieu de s'interroger sur la légitimité et les circonstances des violences qu'il a subies, sa hiérarchie le suspend et envisage sa révocation. Lorsque les paroles ont plus de conséquences que les violences physiques…
15 octobre 2019
la ligue des droits de l'homme dépose plainte
Les plaintes de la ligue des droits de l'homme n'aboutissent pas plus que celles des manifestants. Après plus d'un an de mouvement des gilets jaunes aucun blessé n'a obtenu réparation. Seulement 2 policiers ont été condamnés à du sursis pour des affaires mineures (pas de victime pour la première et une victime giflée pour la seconde)... Des milliers de blessés, des dizaines de mutilés, 1 décès, et aucun n'a obtenu réparation. Il aura été possible d'enfermer le "boxeur" gilet jaune Dettinger en préventive, avant même qu'il soit jugé, mais il n'aura pas été possible de juger les policiers.
Nous devons tous nous poser des questions : est-il normal de déposer plainte contre la police à la police ? Est-il normal que la police enquête sur elle-même via l'IGPN ?
28 septembre 2019
le commandant andrieux
Lors de l'acte 8 des gilets jaunes, le 5 janvier 2018 à Toulon, le commandant Andrieux est filmé à plusieurs reprises en train de "boxer" des manifestants. Les vidéos ne laissent pas de doute sur le caractère illégitime de ces violences. Plus d'un an après les faits, où en est cette enquête ?
Comment se fait-il que, pour les mêmes faits et le même jour, il a été possible d'enfermer le "boxeur" Dettinger, alors que le commandant Andrieux n'ait quant à lui jamais eu de comptes à rendre ?
5 janvier 2018
mensonge geneviève legay
Cette militante d'ATTAC de 73 ans participe à une manifestation "gilets jaunes" et est grièvement blessée lors d'une charge de la police. L'implication de la police est d'abord réfutée par Macron et le gouvernement, puis les propos du président seront repris en boucle par tous les médias : quand on est "fragile" on ne se rend pas dans des "lieux interdits".
Tous oublient au passage que le droit de manifester est un droit constitutionnel, que l'on devrait plutôt se poser la question de la légitimité des "lieux interdits", que la police est là pour protéger et non pour blesser et que le droit de manifester appartient aux plus jeunes comme aux moins jeunes.
Un dossier à peine croyable : le président, le maire de Nice, le procureur mentent sur la soi-disant non implication de la police et minimisent les blessures de la victime ; les streets-medics sur place sont menés en garde à vue et empêchés de secourir la victime, il y a en plus tentative de subornation de la victime pour qu'elle change sa version des faits qui implique la police…
23 mars 2019
le mensonge zineb redouane ?
Nouveau mensonge de Castaner : la police n'est pas responsable, "qu'on n'accuse pas la police d'avoir tué quelqu'un", la victime est décédée suite à un choc opératoire.
Déclaration qui, si elle est analysée, devrait déjà provoquer la polémique : si Zineb est décédée suite à un choc opératoire, la question à se poser est pourquoi était-elle à l'hôpital? N'est-ce pas la police qui l'a envoyée? Comment affirmer dans ce cas que la police n'a aucune responsabilité ?
Mais la vérité serait-elle au-delà d'une entorse de langage ? Dépasserait-elle l'entendement ?
-Des policiers auraient "nettoyé" la scène du crime selon LE MEDIA.
-Les armes n'ont pas été expertisées.
-Le procureur en charge du dossier a été dessaisi car présent lors de l'intervention.
-Une nouvelle autopsie en Algérie conclut à la responsabilité de la grenade dans l'arrêt cardiaque de la victime.
La famille de la victime a déposé deux plaintes, une pour faux en écriture publique aggravé, une autre pour dissimulation de preuve ainsi qu'une demande de dépaysement de l’affaire.
2 décembre 2018
mensonge steeve ?
La stratégie de maintien de l'ordre offensive et violente voulue par le gouvernement pour les gilets jaunes a conduit, cette nuit-là, les policiers à charger un groupe de jeunes qui refusent de couper la musique. Il s'agit pourtant d'un jour de la fête ! Le groupe se trouve dans une zone dépourvue d'habitation, il n'est donc pas gênant et les quais sont dangereux, suffisamment de raisons pour que les forces de l'ordre n'interviennent pas, quelques qu'aient pu être les provocations des jeunes.
Mais la police décide pourtant d'intervenir, ce qui conduit au drame, et à une gestion catastrophique de ce drame où bien des zones d'ombres subsistent. Entre mensonges de l'IGPN et du gouvernement ?
Le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré mardi 30 juillet que le rapport de l’Inspection générale de la police (IGPN) n’établissait pas « de lien entre l’intervention de forces de police et la disparition de Steve Maia Caniço » à Nantes. Et pourtant :
Castaner verrouille les investigations en saisissant l'IGPN :
Des témoins qui ne sont pas pris en compte par l'IGPN?
Le téléphone de Steeve bornait au bord de la Loire au moment des faits contrairement aux dire de l'IGPN.
Les juges saisis de l'affaire se dessaisissent…
Des dizaines de plaintes contre la police, seulement deux victimes entendues par l'IGPN, 3 mois après les faits…
21 juin 2019
lorsqu'il n'y a plus de limites au mensonge : le cas jérôme rodriguez
Comment réfuter l'implication de la police dans les blessures de Jérôme Rodriguez ? Cet homme a perdu un œil, il ne se l'est tout de même pas crevé tout seul !
Et pourtant...
Au lendemain de la mutilation, Laurent Nunez s'est exprimé personnellement pour assurer qu’il n’y avait eu « aucun usage de LBD à cet endroit ».
Et puis, malgré les témoignages, les vidéos, l'IGPN nie également la responsabilité policière !
Sur le déni de l'IGPN :
Sur les preuves par vidéos :
CASTANER refuse à Rodriguez de lui donner accès à l'enquête de l'IGPN malgré la décision de justice !
Rodriguez veut entamer une grève de la faim.
Mensonge des violences conjugales : Jérôme Rodrigues est placé en garde à vue suite à un différend avec sa femme pour des soupçons de violences conjugales alors que l'intéressée ne dépose pas plainte. Si légalement, la plainte de la victime n'est pas obligatoire pour poursuivre "l'auteur", il faut savoir que dans les faits et en pratique, à moins d'être en présence de blessures très graves, les auteurs ne sont jamais mis en garde à vue sans plainte de la victime.
26 janvier 2019
FRANCE : ALERTE SUR LES PRATIQUES POLICIÈRES ILLÉGALES PENDANT LE CONFINEMENT
"Nous avons authentifié quinze vidéos qui témoignent d’un usage de la force illégal de certains membres des forces de l’ordre pendant le confinement."
Egalement : Retour sur des méthodes plus que discutables avec Mediapart : Le 8 décembre 2018 à Marseille, un dispositif «de guerre» face aux «gilets jaunes».
À la suite des coups portés à Maria, Mediapart a découvert l’existence de brigades hybrides de policiers, non formés au maintien de l’ordre et chauffés à blanc par une note du ministère de l'intérieur et une hiérarchie considérant qu’en temps « de guerre », tout est permis. Même le RAID a été associé à la mobilisation.
7 mai 2020
Affaire Geneviève Legay : suspension d’un policier soupçonné d’avoir renseigné Mediapart
Nous vivons dans un monde incroyable où les policiers dénonçant les violences sont ceux qui sont punis alors que ceux qui les commettent ont une totale impunité !
Mais la Macronnade revient à l'ancien procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, qui se dit «rassuré» par la traque des sources de Mediapart !
Quel est donc ce pays où celui qui n'a pas hésité à mentir sur cette affaire ose aujourd'hui s'afficher et se "féliciter" que l'on enquête sur ce qui a permis de dévoiler ses mensonges ? Le comble de l'immoralité ! La véritable enquête, celle qui devrait mobiliser toute l'énergie, est celle qui permettrait d'identifier les responsabilités sur les violences policières subies par Geneviève. Mais cette enquête là semble être au point mort...
29 mai 2020
la mort de george floyd
Puisque nos médias couvrent largement l'arrestation mortelle de cet américain, il me semble bon de leur rappeler que les violences policières sont également bien présentes en France et qu'elles bénéficient d'une impunité quasi-totale y compris dans les médias!
La vérité c'est que le gouvernement a ouvert une boite de pandore avec la gestion catastrophique des gilets jaunes, la police bénéficie d'une impunité, et nous nous dirigeons en France vers une escalade de ces violences.
Il me semble donc bon de rappeler qu'en quelques mois nous en sommes au moins à notre quatrième George Floyd : Zineb Redouane, Steeve Maia Caniço plus récemment Cédric Chouviat et Mohamed Gabsi.
Sur l'affaire Chouviat, la similitude est grande, ce livreur est interpellé début janvier, l'interpellation se passe mal et il décède suite à une fracture du larynx...
Aucune responsabilité n'a été établie sur ces affaires ni sur quasiment aucune autre affaire de violences policières, nous avons pourtant vu des milliers de blessés et des dizaines de mutilés lors des manifestations de gilets jaunes.
Mohamed Gabsi, 33 ans, mort suite à son interpellation par la police à Béziers (avril 2020)
Mort de Cédric Chouviat : aucun policier suspendu, la famille en colère (janvier 2020)
Plus récemment, le 26 mai, Gabriel un jeune de 14 ans passé à tabac lors d'une interpellation à Bondy. Interpellé violemment alors qu’il tentait de voler un scooter dans la nuit du 25 mai, Gabriel, 14 ans, souffre d’une fracture du maxillaire gauche. Il pourrait perdre son œil. Le parquet de Bobigny a saisi l’IGPN.
Le 2 juin au soir, malgré l'interdiction, plus de 20 000 manifestants se rejoignent devant le tribunal de Paris à l'appel du comité de soutien à la famille d'Adama Traoré ! Le fin du fin, malgré l'interdiction, le ministre de l'agriculture "comprend" le rassemblement, et désavoue Castaner qui lui le condamne !
Un ministre de l'Intérieur à bout de souffle. Même ses homologues ne l'écoutent plus ! La manifestation intervient alors que l'affaire Traoré, qui date de 2016, n'a toujours pas abouti, et qu'une nouvelle expertise commandée par la famille vient contredire la précédente en pointant la responsabilité des gendarmes.
Le 3 juin, Castaner trouve bon d'assurer devant le Sénat que concernant la police : « chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes » ferait « l’objet d’une enquête, d’une décision, d’une sanction ».
Monsieur Castaner a le bilan le plus catastrophique jamais vu : des décès, des dizaines de mutilés, des milliers de blessés, des centaines de plaintes, dont 500 directement contre lui (classées sans suite par le nouveau procureur), et pourtant, sauf erreur de ma part, seulement deux policiers ont été sanctionnés (le premier pour jet de pierre et le second pour des gifles). Aucune suite concernant les innombrables vidéos qui attestent de violences illégitimes... Non Monsieur Castaner, les fautes ne sont pas sanctionnées et vous avez votre part de responsabilité dans l'escalade de la violence.
29 mai 2020
Le Défenseur des droits se plaint d'être entravé dans son contrôle des policiers
“Il a demandé l’engagement de poursuites disciplinaires dans 36 dossiers”
“Or, aucune de ses demandes, pourtant rares et circonstanciées au regard du nombre de dossiers traités sur la même période (3987 réclamations, soit 1%), n’a été suivie d’effet.”
“J’ai demandé des sanctions qui souvent ne viennent pas”
Par ailleurs, l’an dernier, l’Inspection générale de la police nationale s’est vu confier 1460 enquêtes par la justice, un chiffre en hausse de 23,7% par rapport à 2018, selon son rapport annuel consulté ce lundi par l’AFP.
Sur ces 1460 enquêtes judiciaires confiées aux “boeufs-carottes”, 868 portent sur des “violences volontaires”, un chiffre qui a bondi de 41% par rapport à 2018 (+256).
8 juin 2020
quand la police commence à parler...
Juste, je voudrais rappeler à nos policiers que quels que soient les ordres qu'ils reçoivent ou qu'ils aient reçus, cela ne les dégage pas de leurs responsabilités, ils doivent garder leur discernement. Car quel que soit l'ordre, il reste illégal de tirer sur une foule pacifique ou de la gazer, il reste illégal de matraquer un homme au sol ou prenant la fuite et ce quoi qu'ait pu faire cet homme. Le policier n'est ni juge ni bourreau, il doit interpeller si nécessaire, et si c'est le cas, il devient personnellement responsable de la bonne santé de la personne interpellée.
15 juin 2020
cédric chouviat, lorsque les preuves accablent les policiers...
"J'étouffe", les derniers mots de Cédric répétés 7 fois...
Des enregistrements de l'intervention de la police accablent leur interpellation.
Cédric Chouviat traitant les policiers de "pauvres types" et de "clowns" pendant que l'un d'eux lui réplique : "Ouais et alors vous croyez que je vais me mettre à quatre pattes, je vais vous sucer la bite aussi."
25 juin 2020
les témoignages de la police continuent...
"On a eu des ordres extrêmement virulents lors des gilets jaunes !"
"Aujourd'hui, pour moi, il est temps de partir."
"J'ai senti un décalage entre mes aspirations en tant qu'être humain et ce qu'on attendait de moi en tant que policier."
"Je ne suis pas rentré dans la police pour être instrumentalisé à des visées politiques."
8 juillet 2020
Faire évoluer "le maintien de l'ordre" est une "urgence" pour le Défenseur des Droits
Voici les dernières recommandations du défenseur des droits qui n'arrive pas à se faire entendre depuis le début du mouvement des gilets jaunes :
La fin du LBD mutilant, l'interdiction des cagoules chez les policiers, la fin de la technique "des nasses" et des contrôles d'identité délocalisés qui conduisent à priver de liberté des manifestants dans un cadre juridique plus que flou. Jacques Toubon dénonce également les plaintes des manifestants blessés qui restent sans suite et réclame des mesures pour identifier les forces de l'ordre...
Nous regretterons Mr Toubon, l'un des derniers à vouloir protéger les libertés individuelles, et nous ne sommes pas dupes, c'est la dernière fois que nous verrons de telles recommandations.
10 juillet 2020
TABASSAGE DU BURGER KING : LES JUSTIFICATIONS HALLUCINANTES DES CRS
«Je suppose qu’il s’agit là d’une manière de marquer les esprits. J’agis ainsi à cause de ma formation de maitre-chien. Il faut que les ordres soient clairs et ça doit claquer pour montrer que c’est sérieux »
« J’ai fait mon boulot, j’ai obéi aux ordres et je n’ai pas pu faire autrement que de donner des coups de gomme»
« Je pense qu’il s’agit d’une sorte de résistance passive type altermondialiste, Il fallait faire vite pour les disperser, il n’y avait pas d’autre choix. (…) Je donne ces coups car les personnes présentes dans le Burger King n’ont pas obéi à nos injonctions initiales et réitérées. »
"Ils ont le sentiment de se faire lyncher alors qu’ils n’ont fait qu’exécuter les ordres".
Des raisonnements qui font froid dans le dos, ces policiers là n'ont plus aucune notion des lois, du droit et de leur code de déontologie. Aucune loi ne permet à un policier de frapper un individu au sol qui se protège avec les mains. Ni même les ordres qu'il aurait pu recevoir. Ni même les actes que l'individu aurait pu commettre. Le policier n'est ni juge ni bourreau. Notre société va mal, une partie des policiers ne connait plus le droit. Le gouvernement a sa part de responsabilité, depuis le début du mouvement des gilets jaunes il n'a cessé d'approuver les violences policières en prétextant un "contexte" qui les rendrait légitimes. Mais ce "contexte" n'existe que dans la tête du gouvernement et de l'IGPN, et ces violences ont été justifiées en dehors de toutes dispositions légales.
Nous voilà dans un monde devenu complètement fou ou des policiers se victimisent, ont le sentiment de se faire "lyncher" et n'ont même plus la conscience d'avoir blessé des manifestants...